Se remettre au sport après 40 ans : mon plan en 8 étapes

Dans un précédent article, je parlais de l’envie (et du défi) de se remettre au sport après 40 ans. À cet âge, on connaît bien son corps, ses limites, mais aussi ses petites excuses : le manque de temps, la fatigue, la flemme parfois bien installée. Entre le travail, la famille et les soirées Netflix, le sport finit souvent relégué au second plan.

Pourtant, on le sait : bouger reste l’un des meilleurs investissements santé et bien-être qu’on puisse faire pour soi. Alors cette fois, pas de grands discours ni de plans d’entraînement dignes d’un marathonien : voilà comment s’y remettre simplement, sans pression et avec plaisir.

Voici donc mon plan en 8 étapes, réaliste, motivant, et surtout bienveillant. Parce que le principal, c’est de s’y mettre, de continuer à pratiquer sur le long terme et surtout, d’y prendre du plaisir !

40 ans

Mon plan pour se remettre au sport après 40 ans

1 – Faire la paix avec mon passé sportif

Finies les comparaisons avec la version de moi à 25 ans !
Aujourd’hui, on ne cherche plus la performance, mais le bien-être. On démarre avec ce que nous sommes, ici et maintenant. L’objectif n’est pas d’être le meilleur, juste d’être un peu mieux chaque jour.

2 – Choisir un sport qui me plaît vraiment

La clé, c’est le plaisir. Si courir m’ennuie, je marche. Si la salle me rebute, je danse dans mon salon. Le meilleur sport, c’est celui qu’on fait avec le sourire.
Petite astuce : tester plusieurs activités avant de s’engager, c’est permis ! Ne voyez pas cela comme un échec, mais bien comme un test qui vous permettra de trouve l’activité qui est faite pour vous.

3 – Y aller en douceur

Pas besoin de tout révolutionner du jour au lendemain. Je commence par de petites séances : 20 à 30 minutes, deux ou trois fois par semaine.
L’idée, c’est d’ancrer une habitude durable, pas de me griller dès la première semaine. Alors inutile de vous marteler qu’une petite séance ne sert à rien, le principal c’est de se lever de son canapé et de bouger !

4 – Miser sur la régularité, pas l’intensité

Ce n’est pas la quantité d’efforts qui compte, mais la constance. Trois séances modérées valent mieux qu’une session extrême suivie de deux semaines d’abandon.
Je bloque mes moments “sport” dans mon agenda, comme un rendez-vous avec moi-même, et je m’y tiens. Une grosse séance peut être fatigante et démoralisante. Encore une fois, on vise la régularité et le plaisir.

5 – Travailler le corps… mais aussi la tête

Bouger, c’est bon pour le cœur et les muscles, mais aussi pour le mental.
Je choisis des activités qui me font du bien globalement : yoga pour la souplesse, cardio pour l’énergie, méditation ou respiration pour la détente. Ou même danser et sauter dans mon salon en écoutant la musique de ma jeunesse devant les yeux écarquillés de nos enfants 😉

6 – M’équiper sans me ruiner

Pas besoin d’un arsenal de pro. Une bonne paire de baskets, une tenue confortable et une gourde suffisent. Les accessoires (montres connectées, applis, etc.) viendront plus tard, si l’envie est là. Le plus important, c’est de se lancer.

7 – Célébrer chaque petite victoire

Courir 10 minutes sans s’arrêter ? Bravo. Tenir trois semaines d’affilée ? Félicitations !
Je prends le temps de reconnaître mes progrès, même minimes. Ils prouvent que je suis sur la bonne voie, et ça, c’est motivant. N’oubliez surtout pas d’être bienveillante avec vous-même. Vous êtes votre première supportrice !

8 – Me faire confiance et être indulgent

Il y aura des jours sans, des séances ratées, des courbatures décourageantes. C’est normal.
L’essentiel, c’est de ne pas abandonner. Mon corps apprend, s’adapte et me remercie à sa manière, souvent après une bonne douche et une nuit de sommeil réparateur.

En bref…

Se remettre au sport après 40 ans, c’est avant tout un acte d’amour-propre.
Ce n’est ni une punition, ni une course contre le temps, mais une manière de dire à son corps : Je prends soin de toi, parce que tu m’accompagnes depuis longtemps et encore pour longtemps.
Un pas après l’autre, et vous verrez : à 40 ans, le sport a encore beaucoup à offrir

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