Je ne sais pas toi, mais moi, j’ai longtemps voulu tout bien faire. Etre parfaite, c’est exagéré, mais j’ai voulu être au top à tous les niveaux. Etre une super maman, âtre une super femme, être une super entrepreneuse, avoir une maison parfaitement tenue… Ne pas s’accorder le droit d’être imparfaite…
En fait, tu veux bien faire. Tout le temps. Pour tout le monde. Et sans jamais faiblir. C’est noble, mais épuisant. Tu te mets une pression invisible, mais constante. Le souci, c’est que personne ne peut être parfaite, même avec toute la bonne volonté du monde. Je l’ai appris tardivement et à mes dépends, mais j’en ai tiré de belle leçons.
Alors si tu es dans ce cas, je te propose de souffler un peu ? Et si tu t’accordais enfin le droit d’être imparfaite, humaine, et parfaitement toi-même ? Je te rassure, le monde ne s’arrêtera pas de tourner et il n’y aura pas mort d’homme !

La perfection, une illusion bien ancrée
Depuis l’enfance, on t’apprend à bien faire. À être gentille, efficace, polie, organisée, compétente. Et quand tu deviens adulte, surtout si tu es mère, les attentes explosent. Être présente, bienveillante, belle, équilibrée, active, disponible, souriante… La liste est infinie. Et bien sûr, il faut tout réussir sans se plaindre. Le problème, ce n’est pas toi. C’est l’image irréaliste qu’on t’impose, parfois sans s’en rendre compte. C’est l’image que la société et les autres veulent voir !
Pourquoi on veut toujours trop en faire
Souvent, vouloir tout gérer vient d’un désir d’amour ou de reconnaissance. Tu veux être aimée, respectée, estimée. Alors tu donnes tout, tout le temps. Tu ne veux pas décevoir. Tu ne veux pas lâcher. Tu refuses de faire moins, par peur qu’on te juge. Mais à force de vouloir tout bien faire, tu t’oublies. Tu t’épuises. Tu t’éloignes de tes besoins réels. Et tu perds de vue l’essentiel : ta paix intérieure. La seule vraie question à se poser, c’est est-ce que c’est réellement ce que tu souhaites ?
Les vraies conséquences de cette pression invisible
La perfection fatigue. Elle use, elle enferme, elle isole. Tu doutes, tu culpabilises, tu ressasses. Tu te compares sans cesse aux autres, à leurs apparences parfaites sur les réseaux, à leurs maisons rangées, à leurs enfants sages. Mais tu compares ton dedans à leur dehors. Tu oublies que personne ne montre ses moments de doute, ses crises, ses erreurs. Pourtant, elles existent. Chacun a ses propres soucis dans la vie, aucune famille, aucune femme ou être humain n’est parfait. Dis toi seulement qu’être imparfaite, c’est juste être vivante.
Comment t’autoriser à être enfin toi-même
D’abord, accueille cette idée simple : tu n’as rien à prouver. Tu fais déjà de ton mieux, chaque jour. Et cela suffit. Ensuite, commence petit. Laisse une corbeille de linge en plan. Dis non à une invitation. Oublie un goûter d’anniversaire. C’est la vie. Rien ne s’effondre. Puis, observe ce que tu ressens quand tu fais moins. Tu verras : il ne se passe rien de grave. Et même, parfois, tu souffles. Tu souris. Tu respires. Et tu réalises que tu gagnes du temps pour autre chose : toi, par exemple.
Tu peux aussi en parler autour de toi. Nommer tes doutes et tes failles ne t’affaiblit pas. Au contraire, cela crée du lien. Cela humanise. Et cela montre l’exemple à tes enfants, à ton entourage. On n’a pas besoin de voir une femme parfaite. On a besoin de voir une femme vraie. D’autant plus que tu mets une vraie pression sur les épaules de tes enfants parce que le salon est en désordre et qu’il y a des jouets qui trainent. J’ai connu ça, arriver chez des gens où la moindre petite poussière était invisible. J’étais stressée à l’idée de faire tomber une miette au sol. Imagine l’état d’un enfant…

Être imparfaite, c’est être libre
S’autoriser l’imperfection, ce n’est pas renoncer à progresser. C’est simplement lâcher la pression inutile. C’est choisir le réalisme, la douceur, l’équilibre. C’est se regarder avec bienveillance. Et petit à petit, tu remarques que le monde ne t’en veut pas d’être toi. Il t’accueille même plus facilement. Car une femme imparfaite est une femme libre. Et ça, c’est peut-être la plus belle des réussites.
Tu verras qu’en lâchant la pression, tu te sentiras mieux. Et en plus, tu auras du temps à consacrer à tes enfants, ta famille ou simplement à toi même. Cela te fera du bien et par conséquent les gens qui t’entourent aussi. Alors apprends à relativiser en te disant que ce n’est pas grave et que parfois, les choses peuvent être remises au lendemain. Ce n’est pas de la procrastination, c’est du bon sens ! Tu pourrais même te créer un espace-ressource pour recharger tes batteries je te dis comment dans cet article.