Vous avez passé la quarantaine et l’idée de vous (re)mettre au sport commence à trotter dans votre tête ? Good news : c’est une excellente idée. Et surtout, il n’est jamais trop tard pour commencer. Oubliez les clichés : à 40 ans (et plus), on a l’énergie, la motivation et l’envie de prendre soin de soi. Et le sport est un allié précieux pour y parvenir.
J’ai 50 ans et je pratique une activité sportive quasi-quotidiennement. Cela m’aide à rester en forme, active, en bonne santé et de bonne humeur ! Alors, vraiment, ne vous privez pas des choses extraordinaires que le sport peut apporter !

Pourquoi c’est le bon moment après 40 ans
À partir de 40 ans, notre corps commence doucement à changer : le métabolisme ralentit, la masse musculaire fond un peu, et les douleurs de dos ou les petites raideurs se font plus présentes. Bref, rien de dramatique, mais c’est le bon moment pour agir plutôt que subir.
Le sport, c’est le meilleur moyen de :
- garder la ligne sans se priver,
 - renforcer les muscles et les articulations,
 - stimuler le cœur et la circulation,
 - et, surtout, se sentir bien dans sa tête et dans son corps.
 
Et soyons honnêtes : bouger, c’est aussi un formidable antidote au stress, à la fatigue mentale et aux tracas du quotidien. C’est une sorte de pilule magique accessible à tout le monde et qui ne coûte pas grand chose.
Commencer doucement, mais sûrement
Inutile de viser un marathon ou un triathlon dès la première semaine (sauf si vous aimez les défis un peu fous !). Pour ma part, j’ai ralenti et j’ai surtout arrêté de chercher la performance ces dernières années. Mais chacun gère le sport à sa manière. L’important, c’est la progression. Commencez par des activités douces qui respectent votre corps :
- la marche rapide,
 - la natation,
 - le vélo,
 - le yoga ou le pilates.
 
Ces sports sollicitent le corps sans le brusquer et permettent de (re)construire une base solide. Après quelques semaines, vous pourrez ajouter un peu d’intensité : du renforcement musculaire, du HIIT adapté ou du jogging léger, par exemple.

L’écoute du corps avant tout
À 40 ans, on ne s’entraîne plus comme à 20. Et c’est très bien comme ça !
L’idée n’est pas de se dépasser à tout prix, mais de se respecter. Échauffement, hydratation, étirements… ces petits gestes font toute la différence. Et si vous ressentez une douleur inhabituelle, on s’arrête, on souffle, et on consulte si besoin.
Le maître mot : écouter son corps. Il sait souvent mieux que nous ce dont il a besoin. Ce point est primordial et vous saurez déchiffrer les appels au fil du temps. Attention cependant à ne pas confondre la démotivation avec les douleurs. Quand on (re)commence une activité sportive à un certain âge, on peut vite se retrouver à être démotiver, à ne plus avoir envie.
Le secret : la régularité
Le plus difficile, ce n’est pas de commencer… c’est de continuer. Le secret, c’est la régularité. Mieux vaut 3 séances légères par semaine qu’un entraînement intensif tous les 15 jours.
Et pour tenir la distance, choisissez un sport qui vous fait plaisir. Que ce soit danser, jardiner, faire du paddle ou du foot avec les enfants : le meilleur sport, c’est celui qu’on aime. On en revient à la motivation. Quand on fait quelque chose que l’on aime, ce n’est plus une contrainte, c’est du plaisir.
Se mettre au sport à 40 ans…
Se mettre au sport après 40 ans, ce n’est pas une contrainte, c’est une chance. Celle de redécouvrir son corps, de se reconnecter à soi-même et de gagner en énergie. Peu importe votre niveau, vos kilos en trop ou vos années sans activité : le plus dur, c’est juste de faire le premier pas. Mais vous serez tellement fière de ces premiers pas que vous n’aurez qu’une envie, y retourner. Et la fiertè d’avoir réalisé cette première séance sera tellement grande que vous attendrez avec impatience la prochaine !