Se passe t il une semaine sans qu’un scandale sanitaire fasse la une des informations ? J’exagère peut être un peu même si je ne suis pas loin de la réalité. Notre nourriture devient de plus en plus compliquée, des éléments viennent s’ajouter constamment, tels que des additifs qui sont là pour stabiliser un produit, le rendre plus gouteux, plus beau, plus attirant ou encore afin qu’il puisse se conserver plus longtemps. Des aliments qui ne sont pas sains pour notre santé et dont la production ne respecte pas notre environnement sont introduits et utilisés abusivement. Nous avons tous entendu parlé de l’huile de palme, présenté comme fortement nocive. Si nous la consommions en petite quantité, elle ne le serait pas, mais c’est comme pour toute chose. Le problème réside dans le fait que les industriels ont fortement abusé de son utilisation. Elle est très bon marché et de fait, a été intégrée dans une grande majorité de produits finis. De plus son exploitation est responsable d’une bonne partie de la déforestation dans certains pays.
La population prends de plus en plus conscience qu’il est nécessaire de consommer responsable. Responsable vis à vis de nous, de notre corps, de nos enfants, et faire en sorte qu’ils puissent grandir sans avoir de problèmes de santé dû à une mauvaise consommation récurrente car quotidienne, mais également vis à vis de notre environnement que l’on détériore de jour en jour car nous fermons les yeux sur ce que nous achetons et surtout sur les modes de productions.
Le gaspillage alimentaire entre dans le cadre de cette mauvaise consommation, qui est à la fois irresponsable et malsaine. Nous nous ruons sur les promos de plus en plus sauvages des grandes surfaces, nous accumulons des produits jusqu’à leur date de péremption pour ensuite les jeter alors que des populations meurent de faim à des milliers de kilomètres de nous, alors que des gens mendient en France, juste au coin de la rue, alors que les poubelles regorgent d’aliments encore propres à la consommation.
Et bien avant, j’étais comme cela, une sur-consommatrice, avide des « 2 achetés, le 3ème gratuit » et familière des produits jetés à la poubelle. Et puis un jour j’en ai eut marre, marre d’accumuler dans mes placards des produits que je n’utilisais jamais, marre de jeter en fin de semaine ce qui était périmé, marre de polluer ma planète et de consommer des produits qui avaient un impact négatif sur l’environnement mais aussi, marre de ne pas connaitre (volontairement ou pas) l’origine de mes aliments.
Alors, dans un premier temps, j’ai voulu réduire la quantité de mes achats en consommant des produits de proximité. Exit les fruits et légumes du supermarché, j’irai chercher mes produits chez le fermier. Mes petits doigts sont donc allés tapoter sur le clavier à la recherche d’agriculteurs ou de fermes qui proposaient leur production en vente direct. Il existe des solutions, qui permettent à la fois de consommer mieux et de participer de manière responsable à notre économie en payant directement le producteur. Le système des AMAP semble être une très bonne solution, il en existe partout en France, vous en trouverez bien une. Le principe est simple, je vous renvois vers leur site pour plus d’explications, mais en résumé, vous payez un paniers de fruits et légumes (de saison et bio bien sur…) à un prix déterminé par avance, ce qui permet au paysan de vivre correctement et justement de sa production.
Ou alors, vous trouverez également des cueillettes, idéales pour aller ramasser ses produits. Les enfants adorent prendre les brouettes pour faire leur course de manière assez originale. Une petite sortie éducative, pratique et ludique en quelque sorte.
Concernant les courses de manière générale, il m’arrive encore de passer au supermarché ou plutôt au drive du supermarché. Car maintenant, je ne fais mes courses qu’au drive, cela m’a permit de réduire ma note hebdomadaire de moitié. L’avantage ? Aucune tentation, je ne prends que ce dont j’ai besoin. Je me fixe un budget, et si la note le dépasse, j’élimine des articles de ma liste. Et puis franchement, quel gain de temps ! Par conséquent, en mangeant moins, je mange mieux car je peux m’orienter vers des produits, certe plus onéreux, mais tellement plus sains, sans impact sur mon portefeuille. Mon budget global est le même en fin de mois mais mes placards sont moins engorgés et comportent une majorité de produits bio.
Voilà pourquoi je consomme des produits bio et équitables. Tout d’abord afin de respecter le travail des producteurs mais également mon corps et ceux de ma famille et enfin, notre planète. Alors je m’oriente souvent vers des marques comme Alter Eco, marque qui travaille en collaboration étroites avec de petits producteurs locaux, essentiellement pour le chocolat, le lait de coco ou le thé.
Voilà mon point de vue, rien de bien nouveau, rien d’extraordinaire, mais cela me permet de consommer plus « responsable ». Nous évoluons tous, à chaque instant et notre mode de consommation aussi. Le mien n’est pas encore parfait, mais j’y travaille ! Les habitudes peuvent changer, alors changez les vôtres, petit à petit si besoin est…