Il se passe tellement de choses dans sa tête…
Il se passe tellement de choses autour de lui…
Les idées et les pensées l’envahissent à une vitesse fulgurante, à une vitesse que notre cerveau ne peut concevoir.
Les émotions le bouleversent, et il en provoque aussi des tonnes autour de lui…
Un regard d’enfant, une innocence qui caractérise ses 6 ans. Une innocence qu’aucun adulte, qu’aucune personne ne lui enlèvera tant que je serai là.
J’ai parfois l’impression d’être la seule à le comprendre, d’être la seule à voir à quel point il est intéressant, adorable, drôle, intelligent. Alors j’ai mis des barrières entre lui et ce monde qui ne le comprend pas… Car je veux avant toute chose, le protéger. Le protéger des regards, le protéger de la méchanceté, le protéger des jugements de personnes incapables de le comprendre. De celles qui vont porter des jugements hâtifs. De celles qui ne voient dans son agitation, qu’un enfant mal élevé. Je veux le garder à l’écart de cette société dans laquelle les personnes hors normes n’ont pas leur place et à laquelle il faut se conformer pour avoir la bonne étiquette.
Malheureusement, j’ai conscience du fait que ce n’est pas très sain. Car il finira tôt ou tard par devoir intégrer ce monde. Je ne peux pas le faire vivre uniquement dans le mien. Il a besoin d’apprendre à grandir et à composer avec ceux qui l’entourent.
Alors, nous avons décidé de réintégrer l’école, à mi temps.
Il avait envie de revoir ses copains et surtout, de ne pas se sentir différent.
La neuro psy pense qu’il est indispensable pour lui de comprendre comment vivre avec les autres. Une partie de moi est totalement d’accord et l’autre souhaite le protéger.
Mais je suis consciente qu’il doit apprendre à vivre en société, et j’ai décidé de lui faire confiance…
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On va y arriver, ensemble…