Pourquoi je ne consomme presque plus de viande….

Tous ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux avec qui je partage mes repas quasi quotidiennement, ont pu se rendre compte que je consomme très peu de viande et pas de produits laitiers (mis à part un petit chèvre de temps à autre). On pense souvent, à tord, que je suis vegan et on me demande souvent des conseils pour s’orienter vers ce type de vie.

Et si on végétalisait un peu plus nos assiettes…

Et bien en fait, je ne le suis pas, mais je végétalise de plus en plus mes assiettes, pour certainement, un jour, ne plus consommer de viande du tout. Alors pourquoi cette envie d’éliminer totalement la viande, devez-vous penser ?
Les amis des animaux diront qu’il n’est pas normal de consommer un autre être vivant pour subsister. Je vous avouerai que je n’en suis pas là même si j’ai du mal, aujourd’hui, à me dire que je mange un morceau d’animal lorsque j’ai du poulet dans mon assiette et c’est d’ailleurs la seule viande que je m’autorise aujourd’hui. Plus de boeuf, plus de veau ni d’agneau. Me dire que je mange le petit d’un animal a fini de me convaincre de ne plus consommer ces viandes et mes enfants ont suivi le même chemin.

Des animaux qui souffrent…

La seconde raison, c’est certainement les méthodes d’exploitation et de traitement des animaux. Je me suis vite orientée vers la viande bio en voyant ce que les animaux subissaient pour que nous puissions nous délecter d’une entrecôte ou d’un steak. Pourquoi l’animal devrait souffrir de la sorte, pourquoi devrait-il être torturé pour que nous puissions le manger ? Certaines images qui ont fait le tour d’internet sont intenables, choquantes. Des vaches mises à mort en gestation, des animaux que l’on étourdi à plusieurs reprises alors que la mise à mort a déjà commencé… Toutes ces techniques inhumaines m’ont convaincue petit à petit de ne plus être complice en arrêtant simplement d’acheter cette viande.

Moins de viande pour se sentir mieux…

La dernière raison réside dans notre santé. Et oui, de la viande tous les jours, ce n’est pas bon pour notre santé. On nous a inculqué que les protéines devaient uniquement être issues des animaux, que pour être fort, il fallait consommer de la viande. Mais il est aujourd’hui bien connu que trop de viande rouges provoquent des maladies cardiovasculaires et que les protéines animales alimentent le développement de certains cancers…

 

Voilà les raisons pour lesquelles j’ai entrepris depuis 2 ans une modification de mon alimentation. Alors effectivement, ce n’est pas évident au départ, surtout quand on ne vit pas seul, que votre mari est un grand carnivore et que vous avez peur que vos enfants, encore assez jeunes, développent des carences. Mais comme pour tout, l’information est la meilleure arme. Et plus je me documente sur l’alimentation végétale, plus je suis convaincue que c’est l’issue et la solution à de très grands maux dont notre planète, environnement et êtres vivants, souffrent.

Végétarienne, flexitarienne…

Je ne sais pas si je deviendrai un jour végétarienne, je n’essaie en aucun cas de me coller la moindre étiquette. J’ai un mode d’alimentation qui est le mien, que j’ai adapté et que je continuerai d’adapter en fonction de mes envies, de mes convictions et surtout de mon environnement. Car je ne suis pas seule, je vis dans un monde en perpétuelle évolution et il est inconcevable pour moi de m’alimenter en fonction uniquement de ce que j’aime. Alors oui, j’aime le goût de la viande, j’aime manger un bon hamburger avec un steak haché, mais si je dois renoncer à ce hamburger pour que ma planète ne soit pas invivable dans des dizaines d’années, pour que l’animal qui ait servi à préparer ce steak ne subisse pas d’atroces souffrances et si cela signifie que j’ai moins de chance d’attraper un cancer dans 20 ans, alors je me rabattrai sur un steak de lentilles, même si je vous l’accorde, celui ci est moins appétissant que sa version à la viande.

Ceci dit, j’essaie de ne pas remplacer un plat à la viande par une version identique végétale. Je ne suis pas forcément fan du jambon végétale ou de la bolognaise au soja. Je me rabats simplement vers des plats intégrant des légumineuses ou des aliments riches en protéines végétales qui sont désormais présentes dans quasiment tous mes repas. Les purées ou soupes de courges que nous mangeons traditionnellement en hiver contiennent désormais systématiquement des lentilles corail ou des pois chiche. Les enfants, pas fans de ces 2 éléments pris seuls, n’y voient que du feu. Ceci ne m’empêchent pas de leur expliquer ce qui composent la purée et pourquoi.
Cet état d’esprit m’oblige également à me torturer l’esprit afin de composer des plats différents et diversifiés afin de ne pas manquer de protéines. Je ne me pose pour le moment pas la question de carence en vitamine B12, qui n’est pas présente dans les végétaux, puisque je consomme encore du poisson et un peu de poulet exceptionnellement.

En conclusion…

Le but de cet article n’est pas de vous culpabiliser ou de donner une leçon quelconque à quique ce soit. Il vise simplement à vous amener à réfléchir un peu plus à votre mode de consommation qui impacte non seulement, vous même, mais également votre entourage et plus globalement notre environnement. Alors j’espère simplement vous avoir donné envie de réfléchir à une cuisine différente, qui peut aussi vous surprendre. Pour ma part, j’essaierai de partager un peu plus de recettes végétales avec vous, pour vous donner des idées de plats complets et végétaux.

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