Les vacances arrivent bientôt à leur fin. Et je me rends compte que mes vacances ne sont jamais les mêmes et qu’elles changent avec l’âge. Avant, je partais en couple, avant que les enfants ne fassent leur entrée dans notre famille. Puis avec des enfants en bas âge, on privilégiait la voiture. Parce que transporter les poussettes, transat et compagnie pour 3 enfants assez proche en âge, c’était pas de la rigolade ! Alors l’Europe a été fait et refait, les plages d’Espagne ou du Portugal privilégiées et les rues de Londres n’ont plus aucun secret pour nous. Puis les enfants ont grandi et évidemment, nous n’étiosn plus le même type de voyageur ! Alors les destinations plus lointaines se sont ouvertes à nous, le Canada, Chypre, le Maroc…
Je me suis toujours considérée comme une vacancière citadine. Déambuler dans les rues de New-York ou Londres, lever la tête pour admirer des architectures époustouflantes, faire les musées, découvrir l’histoire d’une ville ou faire des pauses dans un coffee shop, c’était pour moi des moments de bonheur. Mais le temps ou l’âge ont un peu modifié mes perspectives. Aujourd’hui, j’apprécie les randonnées en montagne, me poser denavant une vue époustouflante et admirer la nature. Bien sur, je ne dis pas non à un week-end en ville, mais j’avoue préférer contempler la beauté naturelle de la nature.
Et vous ? Quel type de voyageur êtes vous vraiment ? Faisons un tour des différents types de vacanciers et dites moi où vous vous situez 😉
Le fanatique de la mer
D’abord, il y a l’inconditionnel de la mer. Il ne jure que par le sable chaud, le bruit des vagues et les châteaux de sable, qu’il ait cinq ou quarante ans. Pour lui, les vacances se résument à un cocktail fruité, une serviette et une crème solaire indice cinquante. Bien sûr, il revient toujours rouge écrevisse malgré les promesses de précaution. Pourtant, il recommence chaque été, convaincu que le bronzage uniforme finira par arriver.

Le voyageur urbain
Ensuite, voici l’urbain curieux. Ce voyageur collectionne les guides touristiques comme d’autres les magnets de frigo. Il adore marcher vingt kilomètres par jour, uniquement pour photographier une fontaine minuscule perdue dans une ruelle. Ses proches souffrent souvent du syndrome du « encore cinq minutes », alors qu’ils marchent depuis trois heures. Mais ce voyageur finit toujours heureux, car il a vu, goûté et visité absolument tout.

L’adepte de la montagne
Puis, arrive l’amoureux de la montagne. Lui ne conçoit pas de vacances sans chaussures de randonnée et sac à dos rempli de barres énergétiques. Le sommet est son royaume, le panorama sa récompense. Cependant, ses enfants traînent parfois les pieds, rêvant d’une piscine plutôt que d’un col à franchir. Mais ce vacancier respire la sérénité et revient bronzé, mais seulement sur le nez.

Le planificateur maniaque
Il existe aussi le planificateur en chef. Son Excel est prêt six mois avant le départ. Chaque activité est notée, minutée et contrôlée. Aucune place pour l’improvisation, sauf celle prévue de 14h15 à 14h30. Ses amis l’adorent et le détestent en même temps. Pourtant, grâce à lui, personne n’oublie la réservation du musée ni le pique nique prévu au millimètre près.
Le voyageur freestyle
En contraste, il y a le vacancier freestyle. Lui ne réserve jamais rien, sauf peut être un billet d’aller. Il improvise tout, dort parfois chez l’habitant ou sur la plage. Ses proches finissent par vivre des aventures mémorables, mais aussi quelques galères pittoresques. Avec lui, c’est sûr, on ne s’ennuie jamais, même si on rate le bus trois fois.
Les familles marathoniennes
N’oublions pas les familles avec enfants. Leur devise ? « Tant que ça crie pas trop fort, tout va bien. » Les vacances deviennent une mission d’organisation olympique. Entre les glaces qui fondent, les disputes pour la bouée et les siestes ratées, les parents rentrent plus fatigués qu’au départ. Mais les souvenirs d’enfance se créent, et ça vaut tous les cernes du monde.

Les bandes de copains
De l’autre côté, on retrouve les groupes d’amis. Ici, les discussions tournent souvent autour du budget et du choix du restaurant. Un vote démocratique finit généralement en pizza partagée à huit. Mais les fous rires sont garantis, surtout quand personne n’a retenu l’adresse de l’appartement réservé.
Le voyageur solitaire
Enfin, il y a le solitaire zen. Pour lui, vacances riment avec calme, lecture et siestes interminables. Il fuit les foules et choisit souvent un coin discret. Pourtant, il revient avec un roman terminé, un bronzage léger et une sérénité désarmante.
En bref…
Finalement, chaque vacancier possède son style, ses rituels et ses contradictions. Le plus important reste de trouver le séjour qui fait sourire. Après tout, les vacances ne sont pas une compétition. L’essentiel, c’est de repartir avec des souvenirs drôles, un peu de repos et beaucoup d’histoires à raconter. Et puis, un jour on est un type de vacancier, puis l’année d’aprés, tout peut changer !