Palestine : le plus beau de mes rêves porte ton nom

Il y a des voyages qui naissent d’une curiosité, et d’autres qui prennent racine dans le cœur. Mon rêve de visiter la Palestine appartient à cette deuxième catégorie. Ce n’est pas seulement l’envie de découvrir un pays. C’est avant tout l’élan d’aller à la rencontre d’un peuple qui m’inspire profondément.

Depuis 1948, le peuple palestinien vit une histoire faite d’injustices, de pertes humaines, de terreur, de vols de terre et de résistances. Malgré les épreuves, il garde la foi, l’espoir et la dignité. Sa résilience force l’admiration. Ses sourires, même au milieu de l’adversité, racontent une force intérieure qui dépasse les frontières. Ce peuple me donne envie de le rencontrer, de le connaître, de l’écouter. J’aimerais pouvoir lui dire, de vive voix, à quel point je l’aime, à quel point je le soutiens et à quel point je rêve de le voir libre, vivant en paix sur sa terre, la Palestine. Lui dire que le monde le comprends enfin. Qu’après des dizaines d’années à le faire passer pour ce qu’il n’est pas, le monde a ouvert les yeux sur l’extraordinaire peuple qu’il est. Le monde sait qui sont ceux qui terrorisent…

Mais mon rêve ne s’arrête pas là.
Visiter la Palestine, c’est aussi marcher sur une terre chargée d’histoire. C’est fouler Jérusalem, ville sacrée pour trois religions, ressentir le poids des siècles et la puissance spirituelle qui s’en dégage. C’est découvrir Bethléem, Nazareth, Hébron… des noms qui résonnent comme des chapitres vivants de l’humanité. C’est aussi poser mes pas dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa. Troisième lieu saint de l’Islam, elle représente tout pour des millions de croyants… et pour la musulmane que je suis.

C’est également goûter à une culture riche et généreuse, celle où l’hospitalité n’est pas un mot mais une évidence. Je veux partager un café parfumé à la cardamome, savourer un maqlouba cuisiné avec amour, et sentir que chaque repas est une invitation à entrer dans la famille.

Je rêve aussi de voir les paysages palestiniens, des collines verdoyantes de Cisjordanie aux oliviers centenaires, témoins silencieux de tant d’histoires. Il y a dans ces arbres une mémoire que l’on ne peut pas effacer, une symbolique forte d’enracinement et de résistance. Une symbolique que l’envahisseur ne cesse de vouloir effacer en arrachant ces merveilleux arbres les uns aprés les autres.

Enfin, visiter la Palestine serait pour moi un acte de soutien. Voyager là-bas, c’est témoigner que le monde ne l’oublie pas, que ses habitants comptent, que leur voix mérite d’être entendue. C’est une façon de leur dire qu’ils et elles ne sont pas seul.es.

Ce rêve n’est pas un simple projet de vacances. C’est une promesse que je me fais : celle d’aller voir de mes propres yeux la beauté, la douleur, la fierté et l’espoir d’un peuple qui m’émeut profondément. La Palestine n’est pas seulement une destination sur une carte. C’est un appel du cœur.

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