Le sport a longtemps été associé, dans mon esprit, à la contrainte, à la performance ou à une forme de discipline un peu rigide. Avec le temps, ma vision a changé. Aujourd’hui, je vois le sport comme un outil de bien-être, quelque chose qui m’aide à me sentir plus aligné, plus calme, plus présent à moi-même. Rien de spectaculaire, rien d’extrême. Juste du mouvement, quand j’en ai envie et quand j’en ai besoin.
Je ne fais pas du sport pour correspondre à un idéal, ni pour compenser ce que je mange. Je le fais avant tout pour me sentir bien, physiquement et mentalement.

Du sport pour bouger, sans chercher la performance
Bouger ne veut pas forcément dire s’entraîner dur ou suivre un programme précis. Pour moi, cela peut être une marche, quelques étirements, une séance de vélo, un moment de danse ou simplement le fait de rester actif dans la journée.
Ce qui compte, ce n’est pas l’intensité, mais la régularité et l’écoute du corps.
Il y a des jours où l’énergie est là, d’autres où elle l’est moins. J’accepte ces variations. Le corps n’est pas une machine, et vouloir lui imposer un rythme constant est souvent contre-productif. Le respect commence par l’écoute.
Le lien naturel entre sport et alimentation
Quand je bouge régulièrement, même de façon modérée, je remarque que mon rapport à la nourriture change. Je ressens mieux la faim, la satiété, et j’ai plus souvent envie de repas qui me nourrissent vraiment.
Pas par obligation, mais parce que le corps le demande.
Manger mieux ne veut pas dire manger moins. Cela signifie manger avec plus d’attention, plus de présence. Des produits simples, des plats faits avec envie, des assiettes colorées. Et bien sûr, des plaisirs. La gourmandise a toute sa place. Elle fait partie de l’équilibre, au même titre que le mouvement et le repos.

Le plaisir comme fil conducteur
Je refuse l’idée de faire du sport pour « mériter » de manger. Cette logique crée de la culpabilité et enlève tout le plaisir.
À l’inverse, je crois profondément que le plaisir donne envie de prendre soin de soi.
Un bon repas après avoir bougé, ce n’est pas une récompense, c’est une continuité naturelle. Le corps a dépensé de l’énergie, il a besoin de se nourrir, de récupérer. L’esprit aussi. Cuisiner, manger calmement, savourer chaque bouchée fait partie intégrante du bien-être.
Trouver mon propre équilibre
Il n’existe pas une seule bonne façon de faire. Mon équilibre évolue selon les périodes de ma vie, mon état de fatigue, mon emploi du temps, mes émotions.
Certains moments sont très actifs, d’autres plus calmes. Et c’est parfaitement normal.
L’équilibre n’est pas fixe, il se construit jour après jour. Accepter cela enlève beaucoup de pression et permet de rester constant sur le long terme, sans frustration ni découragement.
Une approche plus douce du bien-être et du sport
Aujourd’hui, je choisis une approche plus simple et plus humaine. Bouger quand c’est juste. Manger avec plaisir. Me reposer sans culpabiliser.
Je ne cherche pas la perfection, mais la cohérence.
Le sport n’est pas là pour contrôler mon corps, mais pour mieux l’habiter. Et lorsqu’il s’intègre naturellement à une alimentation gourmande, consciente et vivante, il devient un véritable soutien au quotidien.