Faut bien mourir de quelque chose…

Combien de fois ai-je entendu cette phrase de personnes  qui ne souhaitent ni porter attention à leur alimentation ni à l’environnement et encore moins réfléchir aux médicaments qu’elles ingurgitent pour le moindre petit mal. Et oui, il faut effectivement bien mourir de quelque chose. Et je suis de ceux qui pensent que notre mort est déjà écrite, mais qu’elle est définie en fonction de nos choix. Alors, la question qui se pose réellement, c’est de savoir de quelle manière vous souhaitez mourir ou plutôt, quel type de vie vous souhaitez avoir.  Pour ma part, j’ai choisi de vivre en bonne santé, me sentir bien au quotidien et d’éviter d’impacter mon environnement .

Mon objectif n’est pas de vivre le plus longtemps possible. Nous ne maitrisons malheureusement pas tout dans notre vie. Nous ne pouvons empêcher un homme ivre de provoquer un accident, un avion de s’écraser ou un tremblement de terre. Nous faisons attention, autant que faire se peut, mais certains éléments de notre vie nous échappent. Désolée de paraître un peu morbide, mais la mort ne m’effraie pas, je considère qu’elle fait partie de la vie ou plus exactement du cycle de la vie. Comme tout être vivant, que ce soit de la plus petite bête, en passant par les fleurs ou les arbres, nous naissons, grandissons et mourront.

Reste à définir quel type de vie vous souhaitez.
Pour ma part j’ai choisi de vivre en accord avec cette belle nature qui nous ai offerte. Je ne suis pas née comme ça, et je change ma vision des choses tous les jours, influencée par ce que je vois, par ce que je vis, par les personnes que je rencontre ou par mes introspections.
Mon but est de me nourrir de manière saine. Quand j’emploie le mot nourrir, cela ne s’arrête pas à l’alimentation de mon système digestif. Mais plus globalement. Je pars du principe que mon corps est un sanctuaire, si je le piétine, il me fera savoir qu’il le vit mal et cela se traduira par des maladies, des gênes, un sentiment de mal être. Alors, je prends soin de mon corps en lui fournissant de bons aliments, des fruits et légumes qui n’ont pas été entachés de pesticides, des produits le plus proches possible de leur état premier. Des produits qui n’ont pas été préparés par des personnes maltraités et qui n’imputeront pas l’environnement de manière négative. J’aime entendre le chant des oiseaux lorsque je me lève et j’aimerai un jour aller voir les éléphants en Afrique. Mais tout cela ne sera peut être plus possible si nous continuons, jour après jour, à agresser notre environnement.

La société dans laquelle nous vivons nous incite, à chaque moment de notre vie, à nous éloigner de l’état naturel des choses. Vous êtes fatiguée, prenez un cachet de vitamine C plutôt qu’une orange. Vous avez des problèmes de poids, suivez les régimes restrictifs et dangereux prônés par bien des magasines, plutôt que d’adopter une alimentation saine. Envie d’abdos, placer une ceinture avec électrodes plutôt que de vous bouger le popotin ! Tout est fait pour que nous consommions, encore et encore, au détriment de notre santé, morale et physique, en nous éloignons encore et encore de la nature.

Je risque d’être dure et mes propos ne plairont certainement pas à tous, mais je ne comprends pas pourquoi des adultes sains d’esprit continuent à s’alimenter ou utiliser des choses dont ils connaissent la nature nocive. Ma fille de 11 ans adore le ketchup (ben oui, les chats font parfois des chiens…). On lui a diagnostiquée un petit soucis au niveau de l’oesophage qui lui interdit de consommer des produits acides, dont le ketchup, ou alors, de manière exceptionnelle. Lorsque je prépare des frites, elle me réclame systématiquement du ketchup. Je lui explique que cela lui est nocif mais lui laisse prendre la décision systématiquement. Et systématiquement, elle choisie de se servir du ketchup, malgré le fait qu’elle risque d’avoir mal quelques heures après. Alors j’ai fini par lui interdire car je suis l’adulte responsable et je ne veux pas voir ma fille souffrir… Tout cela pour en venir au fait, qu’un adulte devrait comprendre cette notion, que parfois le plaisir et la facilité ne sont pas toujours le bon chemin. Trouvez du plaisir d’une autre manière même si cela vous demande un peu plus d’effort…

Pour finir, je précise que je ne me sens pas frustrée le moins du monde. Au contraire, je vis sereinement dans un mode de vie qui est le mien et qui ne vous correspond peut être pas. A vous de trouver votre équilibre en gardant en tête que votre corps est à vous, ne laissez personne l’empoisonner en vous disant, qu’en réalité, c’est pour votre bien et réfléchissez à l’impact de vos achats sur le monde qui vous entoure.

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